Nos beaux jeux d'enfances [pv Nami]

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Quand on est petit, on joue tous à des jeux interdit pour se faire peur, à ignorer les règlements que nous impose les professeur et à braver le "danger" qu'était les punitions... C'est dans les gènes des enfants, c'est obligatoire ! C'est pourquoi, même si l'hybride 104 était une hybride, elle était partit pour jouer à un jeu, un jeu pour se faire peur à elle toute seule... Son grand manteau avait été jeté sur ses frêles épaules, et elle avait quitté sa maison de carton qu'elle utilisait pour dormir le matin même, toute fière de son idée de jeu. Elle avait marcher longtemps dans les rues de la capitale, seule ville au monde qu'elle avait visité, et que l'on pouvait qualifier sans se tromper de "petit monde à elle". En effet, la gamine ne concevait pas qu'il existait autres choses que la capitale, et elle n'avait jamais entendu parler des plaines ou de la forêt, termes contextese totalement abstrait pour elle, comme lophophore était un terme inconnu de la majorité des mortelles. Enfin bon.

Elle marchait donc sur le bitume, ses pieds nus tappant à intervalle régulier le sol qui se réchauffait lentement sous le soleil. Son objectif était loin pour ses petites jambes, et elle savait par expérience qu'il lui faudrait sans doutes toutes la matinée pour atteindre l'endroit qu'elle voulait revoir. Mais qu'importait ! Personne ne l'attendait pour venir la chercher ou bien lui offrir un repas, elle n'avait pas de "famille", comme les autres enfants, qui allait à l'école et qu'elle avait souvent observée de loin. Mais, même si, au fond de son coeur elle souffrait de ce manque d'attention du reste du monde, elle s'escrimait à clamer qu'elle n'avait pas besoin de famille, et qu'elle ne ressemblait pas à ses imbeciles dans leurs classes, manquant d'intelligence et recopiant bêtement des choses évidente comme les tables de multiplications ou de division. En cela, la gamine avait peut-être tort...

Elle marcha donc toute la matinée, courageusement, et arriva enfin aux abord de la zone industrielle de Rafrodia. Parmi les nombreux batiments qui se trouvait là, un seul intéressait la gamine : le laboratoire clandestin ou elle avait vu le jour. Elle voulait y retourner pour y mettre un peu la pagaille, même si elle risquait de se faire prendre et de retourner faire le bloc-note pour les scientifiques.

Ahlala... Bon... Pars ou deja ? se murmura à elle même la fille-anguille. Peut-être que son habitude d vivre seul lui avait transmis cette manie d'émettre tous haut les pensées à murmurer à voix basse. Enfin, passons cette petite manie, et regardons plutôt la fillette avancer à pas félins vers un grand batiment noir à l'allure désafecter. Le laboratoire secret. Seul quelques hauts cadres du gouvernement connaissait son emplacement, et aussi ses semblables qui s'était déjà enfuie... Car elle était certaine que d'autres hybrides avaient réussit à s'enfuir de cet enfer. Peut-être ceux de la génération précédente... Enfin, elle n'avait pas pas le temps de pensée à ça, car elle devait se concentrer sur son objectif. Elle se glissa le long du mur du labo clandestin et se mit à avancer à catimini, les oreilles grandes ouvertes, guettant le moindre bruit de la part des potentiels individus qui pourrait se trouver dans la zone, soit les scientifiques et les gardiens des lieux. Elle regardait dans toutes les directions par peur de se faire surprendre, mais la peur l'amusait, car, s'était bien pour ça qu'elle était là : jouer à des jeux dangereux.

Soudain, tout dérailla. Elle heurta en effet un garde, et chuta en arrière sur le coup de la surprise et du choc que représentait le garde de 80kg de muscle pour la filette de huit ans. Un eclair de panique traversa son cerveau et deversa un flot d'adrénaline dans le corp de la gamine. Fuir, il faut que je fuis, ce fut la pensée de la gamine qui se releva tandit que le gardien l'apostropha de sa grosse voix de brute:

Eh ! Mais qu'est ce que tu fous la !? C'est interdit ici !

La gamine se releva d'un bond et se mit à courir dans la direction opposé au monsieur, une larme de panique dans les yeux, tandis qu'elle riait de peur. Ses pieds nus foulaient régulièrement le sol, et elle battait le rythme avec ses bras, sa vitesse étant étonament élevée pour une gosse de huit ans. Le gros gardien musclé se lança à sa poursuite une fois la poursuite passé, et la gamine ne dut sa survie qu'à un trou dans le grillage, juste assez grand pour qu'elle puisse se glisser dedans et échapper au gardien colèrique. Une fois debout, elle epoussetta la poussière et la terre sur sa tenue et releva les yeux. C'est alors qu'elle vit la fille, qui observait une usine ou des Humains fabriquait des machines. La filette sourit innocement, invisible depuis le dos de l'observatrice, et lui sauta dessus en hurlant:

Tayooo !!!

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Nami Tanaka s’ennuyait. Pour une démone, c’était assez embêtant, surtout qu’elle était capable de faire bien des choses pour se distraire. Et pas profitable pour tous… Et en plus de ça, elle était de mauvaise humeur. De très, très, mauvais poil. Ce matin là, rien qu’en ouvrant les yeux elle avait su que ce serait une mauvaise journée. Et ça n’avait pas loupé : déjà, elle n’avait plus retrouvé son collier, qu’elle devait avoir une nouvelle fois trop bien rangé, ce qui eu le don de l’énerver encore plus, et la première personne qu’elle avait croisé était un minable humain. Pour qui elle n’avait que du mépris et qu’elle les considérait tous comme des faibles et des incapables.

Et depuis, Nami ne faisait que râler. Elle engueulait tous ceux qu’elle croisait, elle avait sa tête des mauvais jours : mine renfrognée dissuadant les plus avertis de ne pas la contrarier, mains dans les poches avec irritation et chewing-gum mâché impatiemment. Ce n’était pas un bon jour, et ceux qu’elle croisait le remarquait bien en prenant soin de ne pas la froisser. Car si Nami était quelqu’un de taciturne en général, lors de ses matins levés du pied gauche on passait à un cran au dessus.

Elle décida en plein milieu de la matinée qu’elle ne pouvait pas rester enfermée plus longtemps. Elle n’était pas un animal, elle avait besoin d’air ! Aboyant un ordre vif à un de ses conseiller, elle sortit d’un pas vif, mâchant encore et toujours. Elle avait envie… de rien du tout, enfaite. Aujourd’hui, elle aurait mieux fait de rester au lit, et même si elle en était sortie, rien n’irait comme elle le voulait. Alors quoi qu’elle fasse…

La jeune Démone commença par se balader dans la ville de Rafrodia. Elle ne pouvait s’empêcher de lancer des regards meurtriers à tous les humains qu’elle croisait. Tout en faisant attention de pas se faire voir de la Police, ou des types comme ça, car elle n’était pas vraiment amis avec ces gens-là. En général, la Police n’aime pas tellement les gens comme Nami qui utilise des moyens extrémistes pour arriver à leur fin. C’est ça qui donna une idée à la jeune fille. Souriant intérieurement, elle alla ensuite à la zone commerciale vers un magasin bien précis. Quand elle en sortit, elle cacha soigneusement ce qu’elle avait « acheté » sous sa veste. Effectivement, si quelqu’un voyait ce qu’elle avait sous le bras, nul doute qu’elle se serait fait repérée ! Normalement, elle n’aurait pas dû faire ça. Ça aurait dû être une organisation planifiée avec ses conseillers, ses membres, tout son groupe. Pour qu’ils puissent tous participer à la fête. Mais aujourd’hui, Nami n’en ferait qu’à sa tête.

Passant devant la Taverne, le commissariat, elle marcha longtemps encore jusqu’à atteindre son objectif : l’usine. Elle ne savait pas vraiment ce qui s’y fabriquait, mais quelle importance ? Si elle réussissait son coup – et qu’elle le signait, évidemment – cela rapporterait encore un p’tit coup de pub pour les Ailes du Destin. En plus, le terrain ne paraissait pas être beaucoup surveillé : un jeu d’enfant, littéralement. Balayant les alentours du regard avec attention tout en paraissant simplement reprendre son souffle et admirer le paysage, elle sortit tout doucement la petite bombe pas plus grande qu’un poing qu’elle cachait sous sa veste. Personne n’était aux alentours, et de loin l’engin explosif n’y ressemblait pas. En clair, il lui suffisait de déposer son joujou à un coin stratégique, de filer rapidos et de regarder le tout faire « boum ». Très simple, en apparence, n’est ce pas ?

Sauf qu’évidemment, rien n’est simple, surtout durant une journée comme celle-là. Nami aurait dû s’en douter.

Tayooo !!!

Nami avait juste eu le temps d’entendre des pas dans son dos qu’un… truc lui avait sauté dessus en hurlant. D’abord surprise, elle avait juste eu le temps de mettre la petite bombe dans sa poche pour éviter de la faire sauter tout de suite. Ce serait dommage d’exploser comme ça a cause de… a cause de quoi, d’ailleurs ? Nami se retourna doucement, tout doucement pour éviter de faire exploser sa colère – et la bombe, accessoirement. Sentant le machin toujours accrochée dans son dos, elle l’empoigna avec force et sans ménagement pour le balancer par-dessus sa tête. Elle posa le truc devant elle avec une certaine violence. Nami regarde le bidule sans cacher son agacement qui menaçait de se changer en colère pure et simple. Le seul fait qui l’avait encore empêcher de l’engueuler comme une chaussette pourrie était que, preums, c’était une gosse, et deuxio, elle avait franchement une tête bizarre. Déjà, elle était minuscule – encore plus qu’elle – et elle avait le visage… entièrement fait de métal. Cela agaça encore plus Nami, si c’était possible. Pourtant, c’est d’une voix étrangement calme mais aussi froide que la banquise qu’elle prit la parole :

- Ho, ça va la tête, de bondir sur les gens comme ça ! Tu te prends pour Superman ou quoi ?

Spoiler:

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- Ho, ça va la tête, de bondir sur les gens comme ça ! Tu te prends pour Superman ou quoi ?

La femme qui venait de parler à notre petite hybrides avait l'air d'une collégienne, ce qui est en partie vrai, si l'on juge sur l'âge de la fille, mais cet âge, notre hybride au masque ne le connaisait pas. Pour elle, la fille sur laquelle elle avait sauté était une gamine, avec des cheveux bruns et longs et des yeux d'un ravissant bleu-vert, un air refrogné plaqué sur le visage. Xo suposa à tort que la collégienne était en train de jouer à un jeu, car, sinon, que ferait-elle dans une zone aussi inintéressante... Mais bien sur, ceux qui connaisait le véritable role de Nami aurait compris l'intérêt qu'elle portait à cette zone. Enfin, maintenant, Xo était fixé par Nami, qui venait de lui parler d'un ton glacial. Et qui se demandait manifestement pourquoi une telle gamine avait interrompu ses plans.

C'est qui Superman ? Un amie à toi ?

L'hybride ne connaisait pas les héros de magazine, car elle n'en avait jamais lu ! À vrai dire, si vous lui parliez du mot magazine, cela lui évoquerait une chose vague, comme si on parlait de quelques choses de lointain et d'inconnu à la filette. Mais cela importait peu à la gamine, de toute façon, puisqu'elle était plus intéressé par le "jeu" auquel Nami jouait juste avant qu'elle lui saute dessus, c'est à dire environ cinq minutes plus tôt. Il est important de préciser que XO était toujours étendu au sol suite au lancer de Nami, et qu'elle lui avait adresser la parôle de sa position allonger. Elle se releva sans effort apparent, un grand sourire que l'on aurait pu interpréter de divers manière accrocher sur ses lèvres, et posa la question qui tue à Nami, celle à laquelle elle ne serait surement pas attendu:

C'est quoi dans ta poche ? Un nouveau jouet ? Je peux jouer moi aussi ? Ça a l'air rigolo !

Et l'hybride sauta sur Nami en essayant d'attraper le " jouet" - explosif - qui se trouvait dans la poche, sa main se faufillant entre les bras de la démone et finissant par effleurer dangereusement l'objet..

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Ce truc (fille ?) avait vraiment le don d’énerver Nami, sans qu’elle sache vraiment pourquoi. Bon, en même temps, elle n’était pas dans un jour ni de bonne humeur et surtout, elle s’apprêtait à faire exploser un endroit important. Quand même !

C'est qui Superman ? Un amie à toi ?

Ce qui agaça encore plus prodigieusement Nami, si c’était possible. Ce bidule ne pouvait-il pas comprendre qu’elle n’avait rien à faire ici et qu’elle était indésirable ? La jeune démone se força à respirer d’un air calme pour s’empêcher de larguer la bombe sur le visage de la fillette. Ça aurait regrettable, et surtout du gâchis. Premièrement… parce que la déflagration, quoique petite, risquait fort de la happer elle aussi, et surtout, il aurait fallu qu’elle en rachète… enfin, « acheter » entre parenthèses. En général, les commerçants, quand ils le voient, elle et ce dont elle est capable, ils ont plus tendance à lui donner, gratuitement. S’ils sont pas gentils ceux-là ? ♪

Mais d’où sortait cette fille ?! Sérieux, pourquoi fallait-il qu’elle se trouve au même endroit que Nami au même moment ? Parfois, elle pensait que là-haut, ils avaient un humour bien étrange… La démone ferma les yeux un bref instant pour tenter de se calmer. Peine perdue. Si le truc continuait…

C'est quoi dans ta poche ? Un nouveau jouet ? Je peux jouer moi aussi ? Ça a l'air rigolo !

Rouvrant les yeux en imaginant le pire, et sans avoir l’occasion de répondre, la fillette s’était jetée sur elle pour tenter de lui prendre sa bombe portative. « Quelle plaie ! » maugréa intérieurement la démone en essayant d’éviter les mains habiles du microbe. Peine perdue… Au moment où elle frôlait la bombe – qui aurait évidemment libéré le joli bruit que Nami adorait, le « boum » réjouissant… quand on était plus loin évidemment –, Nami réussit à s’éloigner suffisamment et à décrocher le microbe de son joujou explosif. Elle se força à ne pas laissé éclater sa colère, bien que l’envie fut grande.

Cette fille – elle en avait malgré tout distingué que le microbe était sûrement du sexe féminin – devait être sérieusement dérangée. Rien qu’a voir son visage, enfaite ce n’était pas si étonnant.

Ne pas connaitre Superman, vouloir faire mumuse avec le jouet de Nami – ais-je préciser que Nami n’est pas du genre partageuse ? –, mais surtout la déranger dans un jour où elle était de si mauvaise humeur… enfaite, ça relevait presque du suicide. Le microbe ne sut jamais à quel point elle était prête d’être réduit en bouillie si une idée ne lui avait pas traversée l’esprit. Après tout, que risquait-elle ? Cette gamine avait un grain dans la tête, elle ne serait pas dangereuse pour ce à quoi Nami pensait.

Elle avait tout de suite réprimé son sourire et s’était agenouillée pour se mettre a hauteur de l’enfant – oui, c’était possible, la gamine était plus petite d’une vingtaine de centimètres ! – et lui avait prit les mains pour l’empêcher de fouiner pour chercher la bombe. Elle se força à adopter une voix posée, moins froide qu’auparavant :

- Ce que tu as essayé de chercher dans ma poche, c’est bien un jouet. Mais un jouet un peu spécial. Ça te dirait de l’essayer avec moi ?

Sans attendre sa réponse, elle continua en fixant le microbe dans les yeux. Elle sortit doucement la bombe de sa poche en prenant bien soin de la prendre correctement.

- Mais il va falloir faire attention, d’accord ? Tu vois ce bouton rouge, là… et bien il ne faut pas y toucher. Surtout pas. Sinon le jeu sera fini et ce sera un Game Over. Pas marrant. Le but, c’est de le déposer là-dedans – Nami montra l’usine d’un mouvement de tête –, dans la salle des machines précisément. Sans se faire voir de personnes et sans faire de bruit, ce sont les règles du jeu.

Nami regarda la fillette avec sérieux, bien que ses yeux pétillaient de malice contenue.

- A deux, ce serait plus marrant. Alors t’es partante ?

De toute manière, Nami était décidée à y aller que la gamine accepte ou non. N’empêche que ce serait amusant de voir comment elle réagirait !

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Oh, la brunette proposait un jeu à l'hybride ! Rien n'aurait pu faire plus plaisir à XO que de participer à ce jeu, surtout si il fallait être discrète et ne pas se faire repérer par les méchants garde ! La gamine adressa son plus grands sourire à la lycéenne, impatiente de jouer à ce jeu. Et en plus, il y avait des règles à propos d'un bouton rouge, dans lequels il était question de ne pas appuyé. Et notre hybride policière en mourrait d'envie.... Elle regarda Nami, dont elle ignorait le nom, et son cerveau de surdoué reprit pendant quelques instants ses bonnes vielles habitudes, car il se mit à analyser les moindres actes de la démone. Tirant des conclusions plus ou moins justes de ce qu'elle avait vu, elle sourit, et reprit de sa voie aigu:

"-Je veux jouer moi ! "

Et elle songea en elle même à récapituler ses hypothèses, comme elle avait apprise dans la police. Elle se concentre quelques secondes pour inscrire ses propres conclusions dans sa tête.
~Alors... Elle veut détruire le batiment là-bas avec une bombe, parce que il doit la géner... Mais pourquoi ? Elle semble être une lycéène, ou... Je crois que c'est ainsi qu'on dit... Qu'en penserais Mlle Anyssan ?~

Il etait important de préciser que la gamine vouait une obeissance sans faille à la chef des polices du pays, et qu'elle était prête à beaucoup de choses pour elle. Bien sur, même si XO était intelligente, elle restait une enfant, et certain acte ne prennait donc pas de sens pour la gamine. Ainsi, elle se questionnait sur les raisons qui poussait Nami à détruire le batiments. Pourquoi détruire une chose où des Humains ne faisait que fabriquer des choses nécessaire au bien être de tous ? Elle devait certainement hair un de ceux qui tennait l'usine.

Donc, on doit aller jouer la-bas et y cacher quelque chose ? Eh, c'est quoi ton nom aussi ?

Car oui, XO et Nami ne s'était pas présenter...

» Nami Tanaka