[En attente] Interrogatoire. {rue de Termina} [PV ishu]

Suite de pas de feu sans fumée

Roy courait maintenant dans les ruelles de Termina, près à tout pour échapper à la police qui le poursuivait. Comment le glorieux chef des rebelles pouvait il se trouvait dans cette situation ?

Tout avait commencer par l'attaque de notre Enflamé sur le stock de vehicule de la Police de Termina. Les choses allèrent de mal en pis lorsqu'il croisat en s'enfuyant la route de Ishu Anyssan, une enemie mortelle qui, à l'aide d'une manipulation assez bien ficelé, avait jouer avec Roy et optenu un peu d'information et également briser sa couverture, bien que ce dernier point sois moins important. Roy avait finalement fini par flairer le piège et par sortir, mais trop tard: le Chef des rebelles avait été repéré par la jeune borgne et se retrouvait donc à essayer d'echapper au sous fifres de la jeune femme.

C'est la que Roy fit une erreur: essayant de regagner le parking ou se trouvait son vehicule, ce qui lui aurait permis de quitter la ville, il tourna à gauche et tomba sur deux policier. Sans avoir eu le temps de dire ouf, le premier gardien de la paix lui écrasa son poing dans le visage.

Roy chancela en arrière. Par un effort de volonté, il reussit à ne pas tomber, mais le court retablissement fut de courte durée, car interromput par un violent coup de matraque du deuxième policier. Un craquement retentit tendit que le nez de Roy se brisa, et le sang se mit a couler de ce qui se trouvait à l'instant intact au centre de son visage.

Un coup de pied dans le ventre du rebelle le fit tomber au sol, et un dernier coup sur le crane du rebelle l'envoya au pays des rêves, sans que le rouquin est pu se defendre.

Roy finit par se reveiller, a genoux et les mains liés dans le dos. Sur son crane une bosse de belle taille, sur son costume une large trace rouge, pas de doute, Roy était salement amoché. Ses yeux était rivé sur une paire de chaussures, mais Roy ne broncha pas: il etait en position de faiblesse, vu que sa precieuse épée lui avait été enlevé. Le rouquin se decida à attendre des instructions de la part de ses geoliers, et reflechit a une strategie pour passer le temps...

« Quinte flush ! »

Triomphante, elle abattit une série de cartes sur son bureau. Dans un large mouvement de bras, elle tira vers elle un tas conséquent de jetons colorés, passant une langue satisfaite sur ses lèvres. En face d'elle, son adversaire restait indifférent, sachant très bien qu'une victoire de sa part était parfaitement impossible. Ishu fixait d'un oeil hautain son sous-fifre, qui pour l'occasion avait été, lors d'un instant d'inattention, forcé à jouer à des jeux avec sa supérieure. Bien sûr, il n'avait pas le choix.

« Tu n'es pas bon au poker, Roger, déclara-t-elle en attrapant sa tasse de café.
- Mademoiselle... commença l'homme, dépité par la situation. Pour la énième fois, je ne m'appelle pas...
- Tu devrais travailler ton bluff, Roger. C'est vrai, on y croit pas, quand tu joues. D'accord, je veux bien avouer que c'est pas évident, quand on est un éternel perdant, mais... fais un effort, veux-tu ?
- Oui mademoiselle, acquiesça le soldat en soupirant.
- Et puis, va me chercher une autre tasse de café. Tu exigera une revanche ensuite.
- Bien mademoiselle... »

Le soldat écarta sa chaise, sous les ordres d'Ishu, verser un liquide noir et fumant dans une tasse blanche, tandis que la jeune femme redistribuait joyeusement les cartes.

La porte claqua violemment, faisant sursauter le moins gradé des deux joueurs. Un policier surgit dans la pièce et, une main posée sur le ventre, prit le temps de reprendre son souffle. La demoiselle, gardant son jeu de carte en main, alla se planter face au nouveau venu et, mélangeant les plaquettes de cartons, se pencha à sa hauteur en le regardant d'un air faussement étonné :

« Un souci ?
- Mademoiselle, on a mis la main dessus, articula-t-il entre deux bruyantes inspirations.
- Oh, c'est vrai ? questionna ironiquement Ishu qui affichait un étrange sourire bien plus grand qu'à la normal. Très bien, alors... allons le lui rendre visite, n'est-ce pas là la moindre des choses ? La jeune femme commençait à sortir de la pièce, quand elle ajouta : Roger, tu viens aussi. Avec le café. »

Après une brève traversée de longs couloirs grisâtres, la brunette arrivait face à une large porte toute aussi grise, son sous-fifre trottinant derrière elle. Écartant distraitement le garde surveillant la salle, elle poussa le battant de fer et entra la pièce aux murs blancs. Au centre s'y trouvait une table de métal, entourée de deux chaises face à face. Pour le plus grand plaisir de la demoiselle, son arrivée fut synchrone avec celle de sa victime : traîné négligeament par le col, un rouquin fortement blessé fut installé -pour ne pas dire jeté- sur l'un des deux sièges.

« Comme l'on se retrouve ! lança joyeusement Ishu en prenant place sur la deuxième chaise. Je t'ai manqué ? Oh, j'espère que tu me reconnais, au moins... Ce serait vexant, sinon. Café ? »

La jeune femme tendait une tasse blanche à l'intention de l'interrogé, tandis que « Roger » versait le liquide noir dans ladite tasse. Dans sa seconde main, la demoiselle faisait circuler avec une certaine habileté ses cartes entre ses doigts.

Roy avait encore assez de fierté pour ne pas répondre à la policière qui se tenait devant lui. Il releva néanmoins la tête pour détailler sa geolière, et constata que s'était bien la fille louche de tout à l'heure, celle qui lui avait jurer faire partie du peuple et être opposé à la police. Le rouquin détailla la pièce du regard, sombre et etriqué, comprenant seulement deux chaise et une sortie. L'Homme allumette fixa ensuite son attention sur le pauvre sous-fifre qui obeissant docilement à la borgne. Il avait cette tête qu'on les chiens obeissant par peur des représailles. Roy décida de voir comment il pourrait jouer avec cette peur...

He, le sous-fifres... T'a l'air d'avoir peur de ta patronne... Tu sais que la, on est deux et elle est seule... Tu pourrait l'assomer ou l'étrangler... Sa serait moins lourd à supporter, comme vit...

Bien sur, Roy ne se faisait pas trop d'espoir quand à la réaction du sous-fifre, mais, en fonction de sa réaction, il en apprendrait peu être plus sur la police....

[Hors rp]Désolé pour ce rp assez court, mais je suis en panne d'idée[/Hors rp]

Le policier, durant un instant, semblait surpris que le prisonnier lui adresse ainsi la parole ; d'autant plus qu'il proposait de mettre fin aux jours de sa supérieure alors que celle-ci se trouvait à côté. Étonné, il bredouilla quelques mots et fut achevé dans sa confusion lorsque son regard croisa celui de la jeune femme étrangement souriante. Devenu livide, il manqua d'échapper la cafetière des mains mais se resaisit, baissant la tête :

« Loin de moi l'idée de blesser Mademoiselle, commença le soldat, nerveux. Il déglutit, puis reprit : De plus, je n'ai pas à écouter une vermine de Rebelle, et encore moins à faire ce qu'elle demande », conclut-il, relevant le menton avec une dignité maladroite. Ishu sourit davantage et pinça avec satisfaction la joue de son sous-fifre, puis retourna la tête vers sa victime.
« Il est bien, hein ? Je l'ai dressé moi-même, l'informa-t-elle avec une certaine fierté. C'est que, il est tout nouveau ici, il est donc de mon devoir de le former convenablement, n'est-ce pas ? »

Le soldat hocha la tête avec une acceptation forcée de son sort. La jeune borgne but une gorgée de café et reposa la tasse, puis entreprit d'écarter les cartes dans sa main, formant un éventail.

« Bien... Passons au choses sérieuses, veux-tu ? reprit-elle en fixant le rouquin droit dans les yeux, sans pour autant effacer son sourire inhumainement grand. Je te propose un marché. Tu réponds sagement à mes questions... et en échange, je te livre des informations sur la police. Ça te va, Lawlet ? »

Elle avait prononcé son nom de façon appuyée, sous-entendant que ce n'était bien évidemment pas le vrai.

« À moins que... fit-elle à mi-voix en faisant glisser son index sur la série de carte. Les Rebelles ne sont peut-être pas aussi bons et honnêtes que l'on veuille le croire ? D'autres choses t'intéresseraient-elles, Lawlet ? Dans un geste court et habile, elle tira deux cartes et les montra à l'homme : l'un était l'As de trèfle, l'autre son Roi. Peut-être recherches-tu le pouvoir, ou même l'argent ? Peut-être même les deux, mh ? »

Une langue démesurée passa sur ses lèvres. Elle ne le quittait pas des yeux.

A la limite, si vous me donnez le choix, je prendrais la liberté et les information, comme ça, mon supérieur serait content. Et, bien entendu, je vous supprimerait vous et vos sous fifres et utiliserait les bombes du gouvernements pour rasé toute vos commisairiat abuseur de pouvoir. Mais, bien entendu, nous savons tous les 3 que c'est impossible, que vous allez me torturer ou autres pour m'arracher tous ce que je sais, et que ma pendaison aurait en bonne et du forme pour rappeler au peuple ce que coute la participation, ou plutot, devrais je dire le refus de participer à cette mascarade de gouvernement libre et democratique. Je me suis trompé quelque part ?

Bien sur, Roy n'avait pas besoin de cette questions pour savoir qu'il avait raison. Il ne restait plus beaucoup d'espoir au chef des rebelles pour s'echaper. Bien sur, son costumr avait été adapté pour éviter de se faire capturé: une micro capsule se trouvait loger a porter de machoire dans l'épaule, une pilule rendant amnesique celui qui la gobait jusqu'a un signal bien precis. Mais, pourait il la prendre ?

Roy se decida à reprendre la parole pour ne pas laisser le silence s'installer, et pour éviter que la jeune femme s'imagine avoir le dessus.

Alors ? Vous attendez quoi pour aller chercher vos outils ?il continua a l'intension du pauvres nouveau, le regardant droit dans les yeux. Eh, tu poursuis ton aprentissage ? Apres geolier, bourreau ? Tu va allez chercher tes outils et tailler dans la chair, pour faire plaisir à la folle assise la-bas derrière ? Jolie chien que tu fais, mais j'espère que le jour ou se sera ta mère ou ta femme, si tu en a une, ou même un des tes enfants, si tu en as un jour, qui sera assis sur cette chaise, j'espere que tu auras la même motivations à les torturer que tu en a sur moi, juste pour faire plaisir à ta supérieur.

Faire appel au sentiments de ce pauvre bougre et les confronter a la loyauté envers sa supérieur pour voir. Bien entendu, même si il ratait son coup, il en aurait appris, comme tout à l'heure: la jeune borgne était suffisament terrifiante pour le maintenir ici, et la seule loi au sein de la police était celle du respect par la terreur....

Écoutant les premières phrases de l'homme, la jeune femme dégustait avec soin son café. La tasse vide, un geste suffit à faire comprendre à son sous-fifre -qui a dit esclave ?- qu'il était temps de la remplir, ce qu'il fit en réprimandant un soupir.

« Mais voyons, commença-t-elle à l'intention du prisonnier, qui parle de torture ? Nous ne sommes pas des barbares, allons. Nous ne te ferons aucun mal, si tu restes sage. Quant à la liberté, je ne l'ai pas suggéré, donc, non. Du moins, pas tout de suite, mh ? C'est déjà beaucoup que je te propose des informations sur la police, n'est-ce pas ? Alors, tu ne... »

À cet instant, elle fut interrompue par sa victime qui s'adressait au second policier. C'était une chose que la borgne ne comprenait pas sur le moment : comment pouvait-on couper la parole à quelqu'un d'aussi grandiose qu'elle-même ?

« Il doit juste être très stupide », songeait-elle en fixant distraitement l'homme. Celui-ci s'était à nouveau lancé dans un discours qui ferait pleurer quelqu'un de normal ou de sensible ; le genre de longues phrases sans cesse ponctuées de l'amer et délicieuse saveur du drame. À ces mots, le soldat eut un mouvement de recul, touché par les propos du rouquin. Le doute s'était installé sur son visage et il dévisageait sa supérieure, comme découvrant sa situation. Ishu, après un instant de silence, ne put s'empêcher de rire, lâchant ses cartes. Voulant se ressaisir, elle se mordit la langue, étouffant progressivement son rire. Un filet de sang commençait à glisser le long de sa lèvre quand elle releva son œil rouge vers sa victime.

« Quoi, on tente de corrompre un policier ? C'est pas bien, dit-moi. Ça risque de rallonger ta peine... ce serait bête, tu ne trouves pas ? Est-ce vraiment là tout ce que tu as trouvé, Lawlet ? Pourquoi ne veux-tu pas coopérer ? Les mauvais joueurs comme toi sont ceux qui sont le plus rapidement éjecté de la partie, tu sais ? », l'interrogea-t-elle pendant que son sous-fifre, bien que légèrement sonné, entreprit machinalement de ramasser les cartes tombées au sol et les poser sur la table, devant sa supérieure.

Le rouquin regarda la jeune femme qui venait de rire de la manière folle qu'on les personnes bonnes pour l'asile, c'est à dire de manière incontrôlable, hystérique. Roy la trouva déjà bonne pour le lieu cité plus haut. Il soutins le regard de la borgne tandis que le pauvre sous-fifre accomplissait sa glorieuse mission d'esclave affecté à la cinglée, c'est à dire le service de boisson et le ramassage de ce que sa supérieur laissait derrière elle et faisait tomber. La policière lança une remarque sur les mauvais joueur qui perdait toujours, ce qui déclencha un léger rire chez le rebelle.

Il me semble...reprit le rebelle une fois le rire passé, Il me semble que seul les mauvais joueurs prennent une avances sur les autres avant le début du "jeu"... En attachant leurs adversaires par exemple... Ou en cachant les atouts dans leurs manches... N'est ce pas, Mme la mauvaise joueuse... Ou devrais-je plutôt dire... Tricheuse...?

Ishu, aux mots de sa victime, se retint de rire à nouveau, passant sa langue sous ses lèvres afin d'enlever le sang qui en coulait.

« Allons, Lawlet, tu confonds un mauvais joueur et un tricheur. Ce n'est pas du tout pareil, affirma-t-elle en saisissant à nouveau ses cartes, les mélangeant. Le mauvais joueur n'accepte pas les règles, le tricheur les contournent. Elle disposait le jeu sur la table, visiblement partie pour jouer à la bataille. Finissant de distribuer, elle reprit : Ce que je n'ai pas fait, d'ailleurs. Je n'ai fait qu'habilement jouer mon coup. À ton tour », lança-t-elle après avoir abattu une reine de carreau entre eux deux. Le rouquin ne pouvant pas jouer, quelque peu entravé par les chaînes qui le maintenaient à sa chaise, la jeune femme précisa : « Roger, joue pour lui. »

Le sous-fifre s'exécutant, la borgne but une gorgée de son café tant adoré avant de commencer à fixer le prisonnier dans les yeux, le menton posé au creux de sa main dont le coude reposait sur la table.

« Alors, tu ne veux toujours pas coopérer ? Es-tu sûr de ne pas être intéressé par l'argent ? Tu sais, je serais déçue si je devais te laisser partir sans même avoir appris ne serait-ce que ton nom, l'informa-t-elle en prenant une air faussement triste. Si tu veux, en échange, je te donne le mien. Je peux aussi te révéler les atouts de la police, quelques uns de nos points faibles... si tu fais de même concernant les rebelles. »

Sur ces mots, elle laissa le silence retomber. Durant ce temps, elle continuait de jouer à la bataille contre Roger qui, à défaut de protester, écoutait avec attention le dialogue entre les deux. À plusieurs reprises il avait esquissé un infime froncement de sourcil aux propos de sa supérieure, manquant même de soupirer. Connaissant ses méthodes, il semblait vouloir rester neutre à la situation : après tout, quoi de mieux que de se faire oublier pour éviter les ennuis ? D'autant plus qu'il savait qu'Ishu usait rarement de pitié quand il sagissait de « punir » ses sous-fifres ; cette denière pensée arracha un frisson au soldat qui commençait à douter de son choix de section au sein de la police.

Roy regarda le pauvre Roger perdre à la bataille et se dit qu'il était très mal représenter par ce pauvre sous-fifre qui semblait plus paumé que heureux d'avoir intégré la prestigieuse police Indusienne. Le rouquin regarda ensuite la jeune borgne qui lui offrait de l'argent et des informations en echange des informations sur son propre mouvement de rebellion.

~Mais, se dit-il en regardant les doigts de la femme s'agiter sur ses cartes et les abatres d'un geste élégant, cette fille est folle.... Elle crois vraiment que je vais lui donner des informations sur mes futurs proget et les faiblesses de mon mouvement alors que ce que j'ai à gagner ne me servirat jamais, si je meurs dans cette prison ? Sois elle me prend pour un crétin, sois elle est folle.... À moins qu'elle ne sois les deux...~

Le visage du rebelle ne trahissait bien sur aucune de ses reflexions, car il était trop intelligent pour parler. Mais, il espérait quand même que la jeune femme ne le provoquerait pas... Il était facilement provocable, était impulsif et enflammée de nature...

Le chef des rebelles chercha à vérifier la solidité des liens pendant que les deux policiers jouait... Ou plutôt que la supérieur laminait son sous-fifres aux cartes, car on ne pouvait pas utiliser d'autres mots pour décrire la raclée que se prenait "Roger" aux cartes...

Peine perdu, les liens avaient été correctement attachés, et Roy ne pouvait pas se libéré seul.... Il ne restait plus au chef des rebelles qu'à reprendre la conversation laissée en plan quelques minutes plus tôt. Un leger sourire aux lèvres, il dardat ses prunelles ardentes dans celle de sa géolière.

...Vous savez, vous devriez arréter de faire durer le plaisir et aller m'enfermer ou me liquider au lieu de me garder pour un interrogatoire inutile... Puisque je ne parlerais pas... Et puis, reprit il après une petite pause, Vous devriez arreter de jouer avec votre sous-fifre: vous allez le terroriser et lui faire regretter d'avoir pris place avec des meurtriers, à force de le martiriser... Le pauvre....

Ishu sourit en ramassant peu à peu les cartes, signe d'une proche victoire. Bien que celle-ci était évidente, elle prenait un malin plaisir à torturer le pauvre « Roger », le forçant à se soumettre et à éxecuter le moindre de ses désirs. Distraitement, elle sentit que sa victime s'agitait. Cherchait-il un moyen de s'échapper ? Si c'était le cas, alors il perdait de toute manière son temps : les chaînes avaient été disposées et serrées de manière à ce qu'aucune fuite ne soit possible, du moins manuellement.
Le rouquin avait reprit la conversation laissée peu avant et la jeune femme l'écoutait avec attention. Quand il eût terminé, elle ne put s'empêcher de pincer ses cartes du bout de ses lèvres souriantes. Sa main libre était crispée sur son ventre et elle peinait même à garder l'oeil ouvert : elle se retenait visiblement de rire à nouveau, bien que quelques éclats s'échappaient par moment de sa gorge. Comme elle put, elle tenta de se ressaisir en buvant le reste de son café, en vain : la tasse posée, l'hilarité s'empara une nouvelle fois d'elle, bien que durant moins longtemps. Se calmant peu à peu, elle essuya une larme de rire à l'aide d'un bout de manche et, sans rien ajouter sur le moment, se releva un peu de sa chaise. Elle étala ensuite son ventre sur la table, gardant juste les genoux sur son siège métalique, et appuya son menton au creux de sa main gauche, tandis que la droite faisait lentement tourner les cartes entre ses doigts. Elle fixait l'homme – qu'elle voyait maintenant de plus près – d'un œil hautain, puis poussa un léger soupir faussement lassé :

« Allons, mon pauvre Lawlet, il n'y a aucun intérêt à ne pas faire durer le plaisir, tu ne crois pas ? commença-t-elle en tapotant ses ongles contre sa propre joue. Et... je crains que n'ai pas compris la situation, mon cher. Vois-tu, tu n'es absolument pas en position pour pouvoir négocier, et encore moins de faire des commentaires... Roger est très bien comme il est, affirma-t-elle en souriant au concerné. Elle fit voleter quelques cartes en sa direction, puis reprit : Je vais te résumer la situation de façon claire, Lawlet. Soit tu suis gentiment notre petit marché et je te libère... soit tu refuses la coopération et tu aura juste gagné le droit de rester ici encore longtemps. Elle laissa tomber une grande partie de son jeu, ne gardant qu'une carte en main. Alors, que décides-tu ? »

Sur cette question, elle colla un angle de la carte – représentant un Joker – contre le front du rouquin, le coin opposé étant soutenu par son index. Toute cette mise en scène serait certainement inhabituel de la part d'un policier, notament durant un interrogatoire. Mais quiconque la connaissant ne serait-ce qu'un tout petit peu saura que tout ceci est parfaitement naturel chez notre demoiselle : elle suivait tout ce que son esprit, étrangement tordu, lui indiquait.

Un grand philosophe, penseur et autre dont j'ai oublier le nom a dit un jour: "On a toujours le choix, quoi que l'on fasse." Et, pendant que la jeune femme faisait son numéro de magicienne avec ses cartes, à les agiter et les dispercer dans tout les sens, Roy réfléchisait au sens de ses paroles. Le penseur avait-il songé au prisonnier de guerre en écrivant cette phrase dans son livre ? Roy avait un doute sur la chose. Car, en effet, quel choix restait-il au rouquin, à part parler ou finir en prison pour le reste de ses jours ? Pas grand chose, le chef des rebelles en avait bien peur. Il pouvait toujours se suicider en se tranchant la langue, ce qui semblait affreusement douloureux, ou bien, se rendre amnesique, ce qui semblait plus normal et moins masochiste... Car Roy n'était pas un partisant de la douleur, physique ou morale. Il était juste partisant du pouvoir, ce qui est fondamentalement différent.

Mais, revenons à ce fameux interrogatoire ou la femme borgne jouait avec le Joker sur le front de Roy tandis que le sous-fifre les regardait d'un air morne et stupide, digne du pauvre paumé qu'il était... Il était sans doute en train de se demander pourquoi sa supérieur se conduisait ainsi et aussi pourquoi il avait rejoins la police.

Mais laissons Roger de coté pour se concentrer sur le seul personnage important de la pièce, j'ai nommé Roy Eatflam, chef des rebelles. Toujours assis sur la chaise, il fixait la policière avec un air agacé de celui qui à une carte contre le front et que cela énerve... Ce qui était le cas, d'ailleurs. Car, qui ne serais pas énerver par une tel situation ?

Vous pensez que je n'ai pas le choix ? Mais, nous avons toujours le choix ! Je pourrais très bien me suicider en me tranchant la langue... Ou me laisser enprisonné... Un soldat n'a que peut d'intérêt... Si on est capturé, ils le considèrent comme mort.... Les rebelles ne peut pas s'encombrer de fardeau inutile... Et puis... Jamais je ne pourrais les trahir....

[HRP] Ha, retard, retard ~~ [/HRP]

Aux paroles du prisonnier, Ishu enfonça un peu plus l'angle de la carte sur son front, créant une petite marque. Ce petit jeu amusait profondément la jeune femme qui en passa – comme elle aimait le faire - une langue satisfaite sur ses lèvres.

« Que tu es stupide, Lawlet, commença-t-elle en réprimandant un énième rire. Te voir te trancher la langue – avec tes dents, en plus ? - me ferait tellement plaisir ! Ce serait si gentil. Quel magnifique cadeau... Quant à te laisser moisir en prison, je trouve que l'idée n'est pas mauvaise non plus. »

Elle marqua un temps de pause. Réfléchissant, elle pencha la tête, appuyant sa tempe contre son poing dans un affreux craquement osseux s'échappant de sa nuque. Elle avait ouvert de grands yeux – enfin, en l'occurrence, un grand œil – et fixait le rouquin, son éternel sourire trônant sur son visage.

« Ils te considèrent comme mort, dis-tu ? Dans ce cas... Je ne vois pas pourquoi je te libèrerais. Et puisque tu sembles refuser toute coopération... »

Elle retira la carte de son front et la garda coincer entre deux doigts. Redressant la tête, elle plaqua dans un claquement ses deux mains sur les joues de sa victime.

« … je n'ai plus qu'à m'amuser avec toi ! »

À ses mots, elle planta ses ongles dans la peau de l'homme et, crispant ses doigts, créai de petits sillons rouges, manquant de lui arracher son épiderme. Son sourire s'était terriblement agrandi ; ceci marquait pour elle un changement de règle dans son propre jeu. Ce qui était certain, c'est qu'elle comptait faire durer le plaisir autant que possible, comme l'on profiterait d'un jouet. Bien sûr, elle n'avait pas perdu son objectif de lui faire cracher le morceau et même, en apprendre plus sur les rebelles. Mais quand l'on peut lier l'utile à l'agréable, autant sauter sur l'occasion, n'est-ce pas ?

Roger, lui, avait reculé d'un pas. Une désagréable sensation de déjà vu lui resserrait la gorge. Il commençait à connaître sa supérieure et son attitude avec ce qu'elle appelait ses « jouets ». N'avez-vous jamais, par exemple, arraché les cheveux d'une poupée, ou l'avoir écartelé ? Qu'y a-t-il de plus plaisant que le rembourrage d'une peluche s'éparpillant sur ce que vous avez défini comme table de torture ? Qu'y a-t-il de plus amusant que les membres du jouet se séparant de son propriétaire dans le doux son des coutures se déchirant ? Qu'y a-t-il de plus satisfaisant, une fois l'oeuvre terminée, que de nettoyer méticuleusement sa paire de ciseaux ayant peu avant fendu et percé du tissu ? Ishu ne pouvait imaginer mieux. Rien de plus drôle, de plus distrayant.

La jeune borgne voyait déjà sa proie hurler de douleur pour son plus grand plaisir. Avec un peu de chance, peut-être la supplierait-il ?

Roy sentit les ongles d'Ishu s'enfoncer dans ses joues et lui labouré le visage, laissant des marques rouges sur les joues du rebelle. Il se retins de ne pas crier ou même gémir sous la douleur, sa fièreté et le souvenir du douloureux entrainement pour manier sa lame lui interdisait toute plainte, même infime. Il avait pas enduré les souffrances brulante que lui infligeait son apprentisage pour céder aux maigres picotements que lui infligeait la policière !

Il lança un regard meutrier à la policière, et, si ses pouvoirs aurait pu etre utilisé par ses yeux, Ishu serait morte bruler dans d'atroces soufrance. Le rebelle devait trouver une solution pour s'enfuir, et vite...

C'est alors qu'il se souvient qu'il possédait autre chose qu'une capsule d'amnesie dans son costume: dans la poche de son pantalons se trouvait une alumette. Pourquoi une alumette dans la poche d'un pyromane, me direz vous ? Et bien, pour le savoir, il faut revenir au base de l'apprentisage de Roy. Dans la garde de son épée, qui est creuse, se trouve un carnet rouge. Ce carnet rouge contient la totalité des moyens de maitriser le feu grâce à cette lame, et des dizaines de formule d'explosifs plus ou moins puissant, de flammes à différente propriété. Et une page expliquant comment modifier des alumette pour les rendres explosive... Et c'est cette super alumette que Roy avait dans la poche.

Tout en attrapant habilement l'alumette et en la glissant à la place de la clef dans la serrure de la menotte, Roy se mit à parler, pour détourné l'attention:

Espèce de folle... Vous... Vous cherchez vraiment à me faire parler... Hein...? Mais je ne parlerais pas ! Foi de Lawlet ! Je ne...

L'alumette s'enflamma et provoqua une énorme explosion qui démolire les fers qui enfermait les poignets de Roy. Laidit poignets furent salement touché par l'explosion et la chaise décolla sous le soufle de l'explosion, mettant la pièce sans dessus dessous. Roy fut projeté à travers la pièce en même temps que la chaise et s'écrasa au sol, ses poignets saignant sous la violence du choc, la chair mise à nu par l'explosion. Le reste de son corp avait été épargné grâce à son costume. Il se releva et chercha du regard la jeune policière qui allait lui servir d'otage pour se tirer d'ici...

Ishu sourit grandement en contemplant les efforts que fournissait le rouquin pour ne pas gémir – ou peut-être était-ce seulement son imagination qui lui donnait cette impression, quoi qu'il en soit elle en était satisfaite -, enfonçant un peu plus ses ongles dans ses joues. La perspective de la torture n'était, à la base, non prévue par la jeune femme qui pensait que la corruption serait bien plus efficace. « L'erreur est humaine », dirait-on, simplement la borgne ne se considérait pas comme l'un d'eux – il était évident qu'elle leur était largement supérieure ! - et si faute il y avait, alors elle en concluait généralement qu'elle provenait d'un être extérieur. En l'occurrence, son jugement s'abattait lourdement sur son sous-fifre qui pourtant ne faisait que regarder la scène. Pour la demoiselle, la bêtise de cet homme aura durant quelques instants déteint sur son esprit pourtant grandiose et incroyable. Dans un coin de sa tête, elle notait de le punir pour cet affront dont elle aura été la victime.

Un rire glissa de sa gorge quand ses yeux croisèrent ceux de sa proie. Il la foudroyait du regard. L'on pouvait ressentir une haine profonde, certainement une envie de meurtre, ce qui l'amusait. Ishu pencha la tête sur le côté, quelque chose l'interpellant dans l'attitude du prisonnier. Un moment d'absence, peut-être ? Toujours est-il qu'il paraissait, l'espace d'un instant, moins attentif à la situation. Bien sûr elle pouvait, éventuellement, se faire des idées ; ainsi elle ignora ce fait et reprit son jeu sur le visage du rouquin. Ce dernier parlait d'elle comme une folle, ce qui la fit sourire un peu plus. Elle venait d'ouvrir la bouche, amorçant une réponse, quand l'explosion eut lieu.

Elle était bien loin de l'avoir vu venir, au point qu'elle ne comprit pas sur le moment ce qui venait de se passer. L'esprit vidé par la surprise, elle relevait lentement la tête et regardait l'état de la pièce. Les deux chaises avaient violemment heurté un mur, déformant le métal les constituant. Dans un coin, l'on pouvait voir « Roger », certainement inconscient – ou momentanément endormit, mais la première solution semblait être la plus plausible -, une moitié du corps déchirée par le choc. La table s'était renversée et était venue écraser les jambes de la jeune borgne qui, elle, fut éjectée un peu plus loin derrière. S'asseyant, elle avait repoussé le meuble et constaté la certaine quantité de liquide sanguin qui dégoulinait principalement le long de son front et de la base de son cou. Les blessures n'étaient pas réellement graves ni mortelles, mais terriblement désagréables, lui infligeant par la même occasion un mal de crâne qui, elle en était sûre, ne cesserait pas de sitôt. Malgré tout, elle se releva tant bien que mal, vacillant l'espace d'un instant : elle eut l'impression de perdre l'équilibre et que sa vue se dédoublait. Se ressaisissant, son regard s'accrocha à une forme humaine à sa droite. Elle s'avança d'une démarche tordue, zigzagant un peu, pour se planter non loin face au rouquin qui, lui aussi, avait visiblement repris ses esprits.

En faisant abstraction de ses poignets sanguinolents, il paraissait avoir été bien moins touché par l'explosion, faisant pencher la tête d'interrogation à la demoiselle. Était-il un surhomme ? Dissimulait-il une protection sous son costume ?
Ishu lui offrit un large sourire et, joignant ses mains derrière son dos, lança d'un ton enjoué, comme si de rien était :

« Eh bien, eh bien ! C'est une magnifique explosion que tu nous as donnée là ! Ne serais-tu pas un peu pyromane sur les bords ? Comme c'est amusant. Elle se pencha un peu en avant, comme pour le voir sous un autre angle. Est-ce là tout ce que tu as trouvé pour ne pas coopérer ? Tu sais, accepter mon offre aurait été moins douloureux, constata-t-elle en jetant un œil faussement désolé aux mains de l'homme rougies par le sang. De plus, tu aggraves ton cas. S'attaquer ainsi à deux policiers, ça plus tes actes terroristes d'avant, je crains que l'on passe la barre des cinq ou dix ans de prison, calcula-t-elle en prenant un air pensif. Ceci fait, elle haussa les épaules, souriant un peu plus : C'est bête, maintenant je ne peux plus te laisser partir. Notre marché tombe à l'eau... Comme c'est dommage. Et dire qu'un simple "Oui" t'aurait permis d'accéder à des informations sur nous en plus de la liberté. Si tu pouvais ne pas bouger pendant que je t'arrête, ce serait gentil. »

Elle fit mine d'avancer. Bien sûr, elle savait parfaitement que son prisonnier n'était pas stupide et ne se laisserait pas envoyer en cellule sans réagir. Ainsi, elle gardait toujours les mains derrière le dos, triturant du bout d'un doigt son arme suspendue de façon plus ou moins discrète à sa ceinture. Cette histoire se finirait-elle en bain de sang ? La demoiselle passa sa langue sur ses lèvres à cette idée.

Roy regarda la jeune borgne se relever, peu ou pas touché par la précédente action qu'il avait tenté à son encontre, sois une grosse explosion provoquer par sa super allumette. Il semblait au rouquin que la femme n'avait pas tellement encaissé de dégats physique, seul une trace de sang au niveau de la tempe et du cou témoignait qu'elle avait été prise dans une explosion de cet ampleur, contrairement à la pièce et au sous-fifres qui semblait salement amoché.

Pour augmenter le coté dramatique de sa situation, le rouquin savait qu'il ne pourrait pas tenter de sitôt un autre exploit de ce genre, ses poignets à vifs et l'absence d'une autre allumette modifié par ses soins rendait impossible tout exploit de ce genre. Il vit la jeune fille tenté de l'approcher de sa démarche de tordue, illustrant bien son caractère, et la laissa faire, sans doute par pure générosité, comprenant que la jeune femme avait besoin de se rapprocher d'un être aussi géniale que lui après qu'il lui ai prouver qu'il était au moins, - voir plus - intelligente qu'elle.

La suite du discours de la jeune femme cassa légèrement, - voir carrément - la première idée qu'il avait eu : elle le félicita pour son explosion, puis lui rappela qu'il allait prendre encore plus chère pour avoir agrésser les deux policiers, et qu'il passerait sans doutes les 10prochaines années de sa vie en prison. Un frisson le parcourue à l'idée qu'il pourrait être enfermé dans un endroit ou la borgne aurait tout le loisirs d'apliquer ses tortures sadiques sur lui. Il était hors de question pour le rouquin de servir de jouet vivant et gemissant à la policière folle, il avait d'autre projet d'avenir plus glorieux et intéressant...

La jeune borgne avait désormais arreter de parler et jouait avec l'arme de son uniforme qu'elle cachait très mal dans son dos. Elle avait clairement l'avantage de l'armement, mais Roy avait une carrure et une musculature plus forte que la jeune femme, combiné à un lourd entrainement qu'il avait élaboré lui-même, et qui lui donnait une certaine maitrise du combat au contact, mais si il préferait le combat à l'épée ou usant de toute autres armes tranchantes ou contandantes, du moment qu'elle faisait mal à l'adversaire et qu'elle avait un poids et une taille proche de la lame familliale qu'il possédait. Il arqua légèrement ses mucles et se tendit, près à bondir si la jeune femme faisait le moindre geste pour lui tirer dessus. Il avait repérer un pied de table qui avait rouler à sa portée lors de l'explosion, et était près à le saisir. Ses prunelles ardentes était fixé dans l'unique prunelle rouge sombre de la borgne, et la tension régnait entre les deux personnes debout dans la pièce. Si la policière tirait et touchait Roy, elle gagnait. Si Roy évitait la balle et attaquait la femme avec le pied de table, il gagnait. Leur jeu se résumait à ce seul paramètre, une seule balle déterminant un seul futur possible et un seul vainqueur. La seul questions était : la balle allait-elle toucher sa cible ?

Avec un accord commun,
▬ RP MIS EN ATTENTE ▬
À cause de ma difficulté à répondre !

Notons que :
Roy s'est échappé et n'a plus son arme.
Ishu a récupéré l'arme en question.

» Ishu Anyssan, la Grande, la Magnifique.
» L'assasin à le sang chauds... [PV Ishu Anyssan]
» Nos Amis les hommes... [PV Ishu, Blake et Riza]