Je marchais dans cette rue, en regardant le monde qui m’entourait, tout ses individus et leurs gorges blanches ou coulait le magnifique liquide vermeil… Mes grands yeux noirs fixèrent intensément les veines qui saillaient des coups. Depuis ma vampirisation, j’avais mordu tellement de personne, et tué tellement de monde que je connaissais chaque point sensible de l’anatomie des hommes… Soudain, je vis ce bar au nom étrange, ou mon supérieur m’avait conseillé de me rendre… Je léchai mes canines doucement en songeant au sang des individus se trouvant dedans, et je poussai la porte du bar… Tous les regards se tournèrent vers moi. Après tout, je n’étais qu’un enfant de 10ans qui venait de rentrer dans un lieu pour adulte… Mais, cet enfant que j’étais adorait ce genre de lieu, car s’était dans ses endroits que l’on trouvait les victimes les plus faciles… J’avançai vers le comptoir malgré les regards hilare des poivrons assis sur les chaises du lit, et je demandai d’une voix timide, de celle des jeunes enfants :
« Dites… Je pourrais avoir un verre de lait ? »
Le fou rire général reprit de plus belle, tandis que je maudis intérieurement ses résident a plein temps du bar, ses ivrognes qui buvait verre sur verre sans jamais rien faire d’autre de leur journée. Il fallait encore que j’impressionne le beau monde présent dans le bar. Mon regard s’arrêta sur un des ivrognes qui me regardait d’un œil goguenard. Pourquoi lui ? Je n’en savais rien. Toujours est-il que du bout de mes doigts, une brume noirâtre se leva et s’enroula autour de son cou et de sa bouche – et de ses narines – et commença à intoxiquer l’habitué du lieu. Je le regardai se débattre sous le regard horrifier des ses copains, un air sadique peins sur mon visage juvénile, et je le relâchai quand il sombra dans l’inconscience…
« Et mon verre de lait ? »
Mes mots était dit avec le détachement total dont je faisais preuve, comme si je n’avais jamais cherché à blesser le jeune homme, comme si il ne s’était pas effondrer à mes pieds. Le barman prit un verre en tremblant et me versa la dose de ma boisson favorite, et je partis m’asseoir dans un coin du bar, à une table prise au hasard. Les pieds dessus, je regardai les gens droit dans les yeux, mourant d’envie d’ouvrir leur gorge pour en tirer le liquide vermeil qui y coulait… Je me retins à grand peine et pris une gorgée du breuvage, espérant faire passer mon envie par le lait… Ah, si seulement il pouvait se passer quelque chose d’intéressant…